L’autogestion
Emerge…
A partir du constat que seul on ne peut souvent pas faire grand-chose.
D’autant plus dans un monde où les compétences de chacun tendent à être de plus en plus spécialisées, donnant l’impression décourageante d’être une fourmi.
Quand on prend conscience que les institutions existantes sont surannées, loin de notre idéal et qu’il est illusoire de penser les faire bouger.
Lorsque se rencontrent des personnes qui partagent un même objectif, ou un même rêve, qu’il soit politique, artistique, ou autre… révolutionnaire ou pas..
A partir du moment où ces personnes réalisent qu’ensemble, en groupe, en joignant les énergies de chacun, et en se complétant les uns les autres,
elles auront :
plus de poids et de force face à l’adversité,
plus de ressources
plus d’idées,
plus de motivation
quand tous ces gens prennent conscience qu’ils ne peuvent que compter sur eux-mêmes,
aujourd’hui et maintenant
alors l’autogestion devient…
une manière de travailler,
une forme de division du travail collectiviste
une forme d’organisation fluide et perméable
donnant à chacun des responsabilités et une place
dans un idéal d’horizontalité des pouvoirs…
Cependant, pour subsister et se concrétiser, cette forme d’organisation nécessite…
Un engagement réel et volontaire venant de chacun
Un intérêt propre
Du temps…
beaucoup de patience
de la confiance réciproque et de la coopération
le sens du consensus ou du compromis
une capacité à dépasser et supporter la lenteur des processus, les inévitables répétitions, et l’amateurisme
une volonté de lutter contre l’inertie sous-jacente qui menace.
Friday, March 14, 2008
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